Tir à l’Arc individuel
En ce samedi ensoleillé (du moins, au-dessus de 1300 m), me voilà parti pour une randonnée en solo direction le Grand Arc, que je n’avais pas encore fait cette année.
En bon montagnard, je commençais à randonnée à 10h15 (une pensée pour Daniel) … Ce qui n’était pas plus mal car la couche de nuages semblait moins épaisse que tôt le matin. J’arriverai donc plus vite au soleil que j’imaginais chaud et réconfortant, car, il ne faut pas se mentir, ça pelait sévère sur le parking des Platières.
La montée se fit par La Lognane et le Col des Génisses avant de redescendre sur le Lac Noir. Un itinéraire avec un minimum de forêt (une pensée pour Geneviève) et un maximum de vues (une pensée pour tout le monde).
La brise fraîche rythma l’ascension ; la sueur et la montagne mettaient peu à peu de la distance entre la plaine - avec son agitation, ses odeurs urbaines, son bruit incessant, son fouillis général - et moi. Le cerveau décrochait progressivement, et les arêtes et pics qui m’entouraient se chargeaient de déchiqueter les quelques pensées persistantes qu’on ne se décide pas à abandonner.
Quelques lacets et regards sur les cimes alentours, et le sommet du Grand Arc était déjà là … Le temps passe décidemment trop vite lorsqu’on se balade en altitude. 1h45 de montée pour 1300 m de D+ … les jambes semblaient au rendez-vous
En haut, le panorama complet : le Mont Blanc bien dégagé, presque touchable tellement l’atmosphère est claire, la Vanoise, la Lauzière, la Meije et la Muzelle - dignes représentants des Ecrins -, Le Rousses, Belledonne, le Vercors, la Chartreuse, les Bauges et j’en passe. Pourquoi ne pas manger ici alors que les cloches des villages de la vallée sonnaient midi ?
14h30, la pause avait assez duré, et si je ne me bougeais pas les fesses pronto, j’allais rater à coup sûr la saison 4 des Ch’tis contre les Marseillais à Miami (cette phrase contient une information erronée, à vous de la retrouver). Bizarrement, la descente se fit avec des détours et des circonvolutions pour prolonger autant que faire se peut les vues et le calme : passage au Petit Arc, les crêtes jusqu’au Char de la Turche, la Source du Chenalet, bifurcation un peu avant Lieulever pour regagner le Ruisseau du Lac Noir, autour duquel je randonnerai encore une bonne heure histoire de voir les couleurs de la fin de journée.
Une chouette balade ! Le Grand Arc ne déçoit jamais. 1600 m de D+ environ, 8h dehors, et pour la distance … aucune idée !
| Geneviève Dupuis | Merci pour l'image et l'écrit ! |
Commenté par Geneviève Dupuis le 30 oct. 2017 à 06:57 GMT, posté par Pierre Mérian le 28 oct. 2017 à 17:42 GMT, (populaire)