Le retour du Morbié

Le temps est magnifique, et la mise en route un peu fraîche est vite oubliée : dès lors que nous gagnons les premières pentes baignées de soleil (et, accessoirement, que nos moteurs respectifs se mettent à chauffer devant l’effort) il n’est plus question de frissons ! La montée est sympathique et les pentes sillonnées d’un festival de traces mais, ouf, tous les chemins mènent au Morbié

Le sommet est atteint sans encombre (et même deux fois par Rosario qui avait bien repéré le potentiel de glisse des pentes sommitales) et zzzzzzzou, notre équipée dévale joyeusement les mètres doucement gravis lors de l’ascension. La neige est fort agréable la plupart du temps car finalement assez peu transformée, mais gare aux cailloux, ils ne sont jamais très loin… Pour qui débute, cette descente est une belle occasion de travailler sa position. Rien de tel en effet que de bénéficier du coaching croisé de trois skieurs expérimentés pour progresser ! Et, pour ne rien gâcher, le tapis de poudreuse sur lequel nous glissons nous amène à moins de trois mètres de la voiture.

 

Epilogue : un banc au soleil, un délicieux cake maison, des biscuits, du café, du génépi et une vue sur les pentes neigeuses du Morbié et la pointe scintillante de l’Arclusaz… Oh que oui, on a su également profiter de l’après-course !

La "deb" prépare sa sortie sous l'oeil du coach n° 1 Départ de Routhennes Au sommet du mont Morbié, 1543 m