Punch glacé à la Perrière
De 1250 m à la grande Montagne d'Arvillard (2046 m)
Ce matin du 5 janvier, la mince couche de poudreuse tombée dans la nuit enchantait le paysage, mais révéla assez vite sa traîtrise, lorque les glissades volontaires ou non s'enchaînèrent pour franchir les torrentelets gelés !
Sur la bonne piste forestière démarrant de la route à 1250 m, après la pancarte historique de l'ex-station de Val pelouse, nous montions d'un bon pas pour réchauffer les mains et les arpions.
Parfois ralentis par la traversée épique des rus verglacés, nous dépassâmes les vestiges de l'ancienne station de ski, à 1600 m environ, pour remonter par de superbes sentiers jusqu'au chalet du Milieu, puis à Jasseplagne, et enfin à notre sommet local.
Perchée à 2046 m d'altitude , la Grande Montagne d'Arvillard reste un belvédère magnifique pour contempler les reliefs arrondis en aval, l'échancrure du col de la Perche au nord-est, et bien sûr nos Grands Moulins bien altiers derrière le col de la Perrière. Avec un zeste de poudre blanche, c'est l'ivresse des montagnes assurée !
A propos !
Après avoir arpenté la crête de la Perrière et atteint le col dans une ambiance norvégienne, après avoir rallié le refuge bienvenu de la Perrière, en contrebas, nous passâmes aux choses sérieuses en matière gastronomique ! Rhum de l'île Madinina (Martinique) bien "frappé", sans zeste de citron vert mais redonnant le feu des Trois Rivières, flash sur une bouteille (vide !) de Médoc pour penser à notre coéquipière habituelle Maylis, chocolat aux framboises et au lait, flambée psychologiquement utile relancée par Didier.
Cet intermède fut notre pain blanc avant le retour sur le classique sentier ramenant à Val Pelouse ; crampons indispensables ; donc glissades subites sur de petits toboggans de glace ou dans les traces gelées pour ceux qui n'avaient que leurs godillots de rando, sans petites pointes salvatrices !!!
En cette période, il faut choisir, vertes vallées ou équipement d'alpinisme hivernal, à bon entendeur !
Participants : Virginie, Didier, Daniel, Geneviève, Bernard.
L'ombre du Miceau se projette sur les nuages (le 6/01/2017). C'est le phénomène du spectre de Brocken.
| Maylis Ferry |
(J'admire les manches courtes de Bernard!! il n'avait pas l'air de faire bien chaud..) |
| Pierre Mérian | Merci pour ce nouveau récit et ces belles photos |
Modifié par Daniel Dupuis le 6 jan. 2017 à 14:36 GMT, posté par Geneviève Dupuis le 6 jan. 2017 à 09:50 GMT, (populaire)