Pointe de Rognier et Grands Moulins : un duo gagnant !
Pointe de Rognier depuis Val Pelouse, passage côté Maurienne et retour par les Grands Moulins
Ce coup-ci, ça doit être la bonne ! Grand soleil le matin, donc grand tour en perspective ! Au programme : le duo Pointe de Rognier et Grands Moulins, avec passage sur le "versant Vallée de la Maurienne" de Belledonne. 21-22 km et un peu plus de 2000 m de dénivelée pour des paysages de rêves.
Note de la rédaction : je n'ai pas mis de photos du sommet des Grands Moulins car il y a beaucoup de choses à montrer ! Pour avoir des photos des Grands Moulins, voir l'article de la semaine dernière "Les Grands Moulins par grand vent".
Le départ se fit de Val Pelouse. Le descente aux chalets du Gargoton (que je faisais pour la première fois) fut très agréable, à la fraîche sous les arbres ! La suite fut nettement moins fraîche avec en perspective 900 m de D+ presque toujours au soleil pour rejoindre la Pointe de Rognier via le Col de la Perche. Mais la vue au sommet du Rognier en vallait la peine : un 360° parfait, sans aucun nuage dans le ciel. Un air pur qui nous faisait presque croire que le Mont Blanc, les Aiguilles d'Arves ou encore le Mont Granier étaient à portée de chaussures ! Un régal pour les yeux et pour le ventre puisque ce fut aussi la pause casse-croûte, face aux pics de Belledonne.
Repu, me voilà parti pour une longue descente vers le Plan du Lai, le temps de digérer. Mais qui dit descente, dit montée, et trois cols sont au programme des 2 prochaines heures ; trois cols qui seront montés par leur versant nord-est donc ... dans la neige ! Commençons par le Col de Pré Rémy, très sauvage et calme. Le bruit des pas sur le sol gelé qui n'a plus croisé les rayons du soleil depuis plusieurs semaines est annonciateur des raquettes et du ski de randonnée.
Au col, pas de repos. Une ou deux photos histoire de dire qu'on est passé par là. La prochaine difficulté était toute visible, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau : le Col du Fort. Du Col de Pré Rémy, la montée ressemblait à un mur blanc, dans le quel le chemin ne serait pas facile à trouver ... et ce fut le cas ! Avec le recul, je suis arrivé à bon port mais je ne suis pas du tout sûr d'avoir suivi le chemin car le balisage jaune ne se voyait guère sous la neige ... Heureusement, l'objectif était bien défini, toujours visible et la stratégie était simple : monter.
Au Col du Fort, quelle joie de basculer en versant sud-ouest et de quitter la neige ! Le dernier col de la journée était déjà en vue : le Col de la Frèche, annonciateur de la montée raide vers les Grands Moulins. Les jambes commençaient à chauffer mais la motivation était toujours là. Un coup d'eau, quelques fruits secs et la machine se remit en route !
La montée au Col de la Frèche est beaucoup moins raide que les deux précédentes, ce qui ne fut pas pour me déplaire ! Quelques coups d’œil à droite pour contempler le Fort et les Trois Dames que je n'avais jamais vus sous cet angle, quelques coups d’œil à gauche vers le Grand Miceau et quelques coups d’œil derrière pour vérifier que la Vanoise ne s'était pas carapatée.
Au Col de la Frèche, pas d'arrêt ! Il fallait enchaîner sur l'arête sud des Grands Moulins avant que les jambes ne se croient en vacances. Encore une belle montée, avec les sommets qui surgissaient derrière des crêtes des Belledonne (cf. l'article de la semaine dernière pour plus de détails
). Au sommet, le second 360° de la journée ne manquait pas de panache ! Mais surtout, tout ce qui devait être monté aujourd'hui l'avait été ! Whaouh, quel soulagement. Il n'en fallait pas plus pour les muscles des gambettes.
Le soleil descendant vers l'horizon, je décidais de ne pas m’éterniser au sommet des Grands Moulins, où un vent fort soufflait sans relâche. La suite, vous l'imaginez sans difficulté : passage au Refuge de la Perrière, puis retour au Val Pelouse par le chemin "du bas", tout en balcon avec un minimum d'effort à fournir. Merci à nos deux Thierry pour avoir remis en état la fontaine du chalet, car mes bouteilles étaient bien sèches au sommet des Grands Moulins.
Bilan de cette sortie : 6h30 de randonnée dans des contrées sauvages et calmes (surtout côté Maurienne, moins accessible), un genou qui n'a même pas esquissé la moindre douleur, des images superbes et des jambes bien fatiguées qui resteront au calme demain et peut-être après demain !
Pierre

Note de la rédaction : je n'ai pas mis de photos du sommet des Grands Moulins car il y a beaucoup de choses à montrer ! Pour avoir des photos des Grands Moulins, voir l'article de la semaine dernière "Les Grands Moulins par grand vent".
Le départ se fit de Val Pelouse. Le descente aux chalets du Gargoton (que je faisais pour la première fois) fut très agréable, à la fraîche sous les arbres ! La suite fut nettement moins fraîche avec en perspective 900 m de D+ presque toujours au soleil pour rejoindre la Pointe de Rognier via le Col de la Perche. Mais la vue au sommet du Rognier en vallait la peine : un 360° parfait, sans aucun nuage dans le ciel. Un air pur qui nous faisait presque croire que le Mont Blanc, les Aiguilles d'Arves ou encore le Mont Granier étaient à portée de chaussures ! Un régal pour les yeux et pour le ventre puisque ce fut aussi la pause casse-croûte, face aux pics de Belledonne.
Repu, me voilà parti pour une longue descente vers le Plan du Lai, le temps de digérer. Mais qui dit descente, dit montée, et trois cols sont au programme des 2 prochaines heures ; trois cols qui seront montés par leur versant nord-est donc ... dans la neige ! Commençons par le Col de Pré Rémy, très sauvage et calme. Le bruit des pas sur le sol gelé qui n'a plus croisé les rayons du soleil depuis plusieurs semaines est annonciateur des raquettes et du ski de randonnée.
Au col, pas de repos. Une ou deux photos histoire de dire qu'on est passé par là. La prochaine difficulté était toute visible, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau : le Col du Fort. Du Col de Pré Rémy, la montée ressemblait à un mur blanc, dans le quel le chemin ne serait pas facile à trouver ... et ce fut le cas ! Avec le recul, je suis arrivé à bon port mais je ne suis pas du tout sûr d'avoir suivi le chemin car le balisage jaune ne se voyait guère sous la neige ... Heureusement, l'objectif était bien défini, toujours visible et la stratégie était simple : monter.
Au Col du Fort, quelle joie de basculer en versant sud-ouest et de quitter la neige ! Le dernier col de la journée était déjà en vue : le Col de la Frèche, annonciateur de la montée raide vers les Grands Moulins. Les jambes commençaient à chauffer mais la motivation était toujours là. Un coup d'eau, quelques fruits secs et la machine se remit en route !
La montée au Col de la Frèche est beaucoup moins raide que les deux précédentes, ce qui ne fut pas pour me déplaire ! Quelques coups d’œil à droite pour contempler le Fort et les Trois Dames que je n'avais jamais vus sous cet angle, quelques coups d’œil à gauche vers le Grand Miceau et quelques coups d’œil derrière pour vérifier que la Vanoise ne s'était pas carapatée.
Au Col de la Frèche, pas d'arrêt ! Il fallait enchaîner sur l'arête sud des Grands Moulins avant que les jambes ne se croient en vacances. Encore une belle montée, avec les sommets qui surgissaient derrière des crêtes des Belledonne (cf. l'article de la semaine dernière pour plus de détails
). Au sommet, le second 360° de la journée ne manquait pas de panache ! Mais surtout, tout ce qui devait être monté aujourd'hui l'avait été ! Whaouh, quel soulagement. Il n'en fallait pas plus pour les muscles des gambettes.Le soleil descendant vers l'horizon, je décidais de ne pas m’éterniser au sommet des Grands Moulins, où un vent fort soufflait sans relâche. La suite, vous l'imaginez sans difficulté : passage au Refuge de la Perrière, puis retour au Val Pelouse par le chemin "du bas", tout en balcon avec un minimum d'effort à fournir. Merci à nos deux Thierry pour avoir remis en état la fontaine du chalet, car mes bouteilles étaient bien sèches au sommet des Grands Moulins.
Bilan de cette sortie : 6h30 de randonnée dans des contrées sauvages et calmes (surtout côté Maurienne, moins accessible), un genou qui n'a même pas esquissé la moindre douleur, des images superbes et des jambes bien fatiguées qui resteront au calme demain et peut-être après demain !
Pierre
Daniel Dupuis | ici, rando sur la trace des caps, versant atlantique martiniquais, avec grimpettes sur les mornes, cocotiers, rochers volcaniques très sculptés, et cet océan turquoise avec la frange d'écume, au niveau de la barrière de corail ! Geneviève
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Commenté par Pierre Mérian le 1er nov. 2015 à 18:57 GMT, (populaire)