Objectifs multiples dans la Chaîne de la Lauzière
Montée au Col des Aiguillons (2399 m) et au Grand Pic de la Lauzière (2829 m) depuis Celliers-dessus.
En ce matin du 8 mars, le soleil revêtait la plus radieuse de ses robes. Nous fûmes une dizaine à se garer au parking de Celliers-dessus, dans le Massif de la Lauzière, au pied du Grand Pic. Huit heures sonnaient au clocher trapu de l’église du village lorsque nous revêtîmes nos habits et chaussèrent notre matériel technique. Mauvaise surprise, hélas : les peaux de phoque de Didier étaient restées sur la banquise d’Arvillard, à quelques 75 km de là … Une seule solution : se rabattre sur une paire de raquettes, dans lesquelles il enfila ses chaussures de course en toile, doublées d’une paire de guêtres pour l’occasion.
Après quelques dizaines de minutes de marche, le groupe fit scission au pied de la Combe des Plans. Geneviève et Didier continuèrent sur la route du col alors que les autres s’engagèrent dans la Combe des Plans. Cuisses et mollets chauffèrent bien vite sur ces pentes raides, tandis que les chauds rayons d’un soleil à peine voilé caressaient les têtes et les dos.
A chaque pause, de nouveaux sommets se révélaient à nos yeux : d’abord la Vanoise et la Tarentaise, avec la Grande Casse et le Mont Pourri ; puis le Massif du Mont Blanc, avec les impressionnantes Grandes Jorasses, la Dent du Géant, le Dôme du Goûter, et bien évidemment le Mont Blanc lui-même ! Plus loin encore, nous pûmes saluer quelques sommets des alpes suisses et italiennes, pour certains à plus de 100 km de nous : le fameux Cervin qui, sous cet angle, cachait pudiquement sa face la plus mythique ; le Grand Combin ; la Dent Blanche (à ne pas confondre avec le Weisshorn, non loin de là !) ; et plus au sud, la Tsanteleina. Cela n’empêcha nullement de contempler les Aiguilles de la Balme qui nous surplombaient majestueusement, et vers lesquelles la trace semblait nous conduire.
Au pied de ces aiguilles, peu avant le Col des Aiguillons, les skieurs de randonnée et les raquettistes prirent des chemins différents. Les premiers continuèrent jusqu’au sommet du Glacier de Celliers , à peine plus bas que le Grand Pic (et Julien jusqu'au Grand Pic), tous friands d’une longue glissade de presque 1600 m de dénivelée ! Les seconds, moins rapides à la descente, bifurquèrent dans la Combe de la Valette pour regagner la route du Col de la Madeleine, qu’ils pouvaient apercevoir quelques 900 m plus bas.
Tout ce monde se retrouva au parking vers 14 h 15, et se raconta sa journée. Glissades sur postérieur, traversées de coulées d’avalanche, rencontre avec un renard, virées techniques sur neige croûtée, récupération de clefs oubliées sur la plage arrière d’une voiture toutes portes fermées. Des émotions fortes, des aventures palpitantes, des paysages somptueux ; Hollywood tremble.
Participants à la randonnée : Geneviève, Francine, Daniel, Didier, Rosario, Thierry Bouvet, Thierry David, Pierre, Jean-Claude, Julien .
Après quelques dizaines de minutes de marche, le groupe fit scission au pied de la Combe des Plans. Geneviève et Didier continuèrent sur la route du col alors que les autres s’engagèrent dans la Combe des Plans. Cuisses et mollets chauffèrent bien vite sur ces pentes raides, tandis que les chauds rayons d’un soleil à peine voilé caressaient les têtes et les dos.
A chaque pause, de nouveaux sommets se révélaient à nos yeux : d’abord la Vanoise et la Tarentaise, avec la Grande Casse et le Mont Pourri ; puis le Massif du Mont Blanc, avec les impressionnantes Grandes Jorasses, la Dent du Géant, le Dôme du Goûter, et bien évidemment le Mont Blanc lui-même ! Plus loin encore, nous pûmes saluer quelques sommets des alpes suisses et italiennes, pour certains à plus de 100 km de nous : le fameux Cervin qui, sous cet angle, cachait pudiquement sa face la plus mythique ; le Grand Combin ; la Dent Blanche (à ne pas confondre avec le Weisshorn, non loin de là !) ; et plus au sud, la Tsanteleina. Cela n’empêcha nullement de contempler les Aiguilles de la Balme qui nous surplombaient majestueusement, et vers lesquelles la trace semblait nous conduire.
Au pied de ces aiguilles, peu avant le Col des Aiguillons, les skieurs de randonnée et les raquettistes prirent des chemins différents. Les premiers continuèrent jusqu’au sommet du Glacier de Celliers , à peine plus bas que le Grand Pic (et Julien jusqu'au Grand Pic), tous friands d’une longue glissade de presque 1600 m de dénivelée ! Les seconds, moins rapides à la descente, bifurquèrent dans la Combe de la Valette pour regagner la route du Col de la Madeleine, qu’ils pouvaient apercevoir quelques 900 m plus bas.
Tout ce monde se retrouva au parking vers 14 h 15, et se raconta sa journée. Glissades sur postérieur, traversées de coulées d’avalanche, rencontre avec un renard, virées techniques sur neige croûtée, récupération de clefs oubliées sur la plage arrière d’une voiture toutes portes fermées. Des émotions fortes, des aventures palpitantes, des paysages somptueux ; Hollywood tremble.
Participants à la randonnée : Geneviève, Francine, Daniel, Didier, Rosario, Thierry Bouvet, Thierry David, Pierre, Jean-Claude, Julien .
Daniel Dupuis | L'heure de départ c'est ... l'heure de départ ! |
| Geneviève Dupuis | Geneviève |
Modifié par Daniel Dupuis le 10 mar. 2015 à 07:03 GMT, posté par Pierre Mérian le 8 mar. 2015 à 11:03 GMT, (populaire)