Belledonne Sport Nature s’expatrie en Maurienne
Montée à la Cime de Lancheton (2417 m) depuis Montdenis.
Alors que Geneviève arpentait à ski les pentes du versant Nord-Ouest de Belledonne en direction du Col de Claran, nous garions la voiture – raquettes dans le coffre – à Montdenis au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne. L’objectif se présentait dès le stationnement : la Cime de Lancheton. Quelques 1000 m d’altitude plus haut, elle s’imposait à nous comme une évidence et nous invitait à la gravir sous un soleil de plomb. Sortez vos lunettes et votre crème solaire, l’ascension et la descente se feront plein sud, sur une neige immaculée.
Nous commençâmes la randonnée sur la trace des skieurs de la veille. Nous la quittâmes cependant dès les ruines de La Tovière, quelques centaines de mètres après notre départ, pour tracer notre propre itinéraire dans 15 à 30 cm de poudreuse via la Chatta Folliet, la Cotta Rossaz et le Sommet de la Combe des Hurtières. Au fil de la montée, les sommets des massifs alentours se révélèrent, depuis le Mont Thabor jusqu’aux lointaines Bauges, en passant par les Écrins, les Aiguilles d’Arves, les Grandes Rousses et Belledonne. Côté Maurienne, les arêtes du Grand Perron des Encombrés s’illuminaient une à une à mesure que le soleil montait dans le ciel.
Quelques 3h15 d’effort suffirent pour atteindre la Cime de Lancheton qui tint toutes ses promesses. Le panorama fut des plus exceptionnels, si bien que nous décidâmes, faute de vouloir redescendre trop tôt, de faire un aller-retour jusqu’au Col des Roches Rouges, en suivant la Côte de Lancheton. Attention à cette crête pouvant être trompeuse suite au vent de ces derniers jours ! Nous progressâmes quelques mètres en aval d’elle pour ne pas risquer d’entamer involontairement la descente avec un bloc de neige …
Le retour à Montdenis se fit au plus court et au plus fun, c’est-à-dire « tout droit dans la pente », au milieu des traces de skieurs de randonnée passés quelques minutes plus tôt ! La sortie restera dans les mémoires pour ses paysages extraordinaires, mais aussi pour les quelques rougeurs au visage bien légitimes après plus de cinq heures dans un bain de soleil.
Participants à la randonnée : Maylis, Pierre.
Nous commençâmes la randonnée sur la trace des skieurs de la veille. Nous la quittâmes cependant dès les ruines de La Tovière, quelques centaines de mètres après notre départ, pour tracer notre propre itinéraire dans 15 à 30 cm de poudreuse via la Chatta Folliet, la Cotta Rossaz et le Sommet de la Combe des Hurtières. Au fil de la montée, les sommets des massifs alentours se révélèrent, depuis le Mont Thabor jusqu’aux lointaines Bauges, en passant par les Écrins, les Aiguilles d’Arves, les Grandes Rousses et Belledonne. Côté Maurienne, les arêtes du Grand Perron des Encombrés s’illuminaient une à une à mesure que le soleil montait dans le ciel.
Quelques 3h15 d’effort suffirent pour atteindre la Cime de Lancheton qui tint toutes ses promesses. Le panorama fut des plus exceptionnels, si bien que nous décidâmes, faute de vouloir redescendre trop tôt, de faire un aller-retour jusqu’au Col des Roches Rouges, en suivant la Côte de Lancheton. Attention à cette crête pouvant être trompeuse suite au vent de ces derniers jours ! Nous progressâmes quelques mètres en aval d’elle pour ne pas risquer d’entamer involontairement la descente avec un bloc de neige …
Le retour à Montdenis se fit au plus court et au plus fun, c’est-à-dire « tout droit dans la pente », au milieu des traces de skieurs de randonnée passés quelques minutes plus tôt ! La sortie restera dans les mémoires pour ses paysages extraordinaires, mais aussi pour les quelques rougeurs au visage bien légitimes après plus de cinq heures dans un bain de soleil.
Participants à la randonnée : Maylis, Pierre.
Modifié par Pierre Mérian le 27 fév. 2015 à 15:37 GMT, (populaire)
