Dispersion des troupes dans la Combe Madame
Montée au Col de la Combe Madame (2641 m) depuis La Martinette.
Sous un grand soleil qui ne nous quitta pas de toute la journée, nous fûmes six – quatre skieurs et deux raquettistes – au départ de cette randonnée qui serait à coup sûr longue et éprouvante. Objectif : monter au Rocher Blanc depuis La Martinette, soit une petite vingtaine de kilomètres aller-retour pour une dénivelée positive de 1800 m environ. Vaste projet que nous nous empressâmes de mettre en œuvre, avec un départ d’Arvillard à 7h15. A votre crème solaire, la journée promet d’être chaude et rayonnante !
Les premiers kilomètres en forêt se firent lentement, sur des pentes parfois raides et sur une neige dégradée, la dernière chute datant de plus d’une semaine. Autour de nous, les rayons du soleil caressaient les plus hautes montagnes comme pour nous inciter à gagner de l’altitude pour profiter du paysage. Il fallut attendre un peu avant le Refuge de la Combe Madame pour nous extraire des épicéas et trouver une neige plus agréable, sculptée par les nombreuses traces de descente des skieurs de randonnée. Isabelle s’arrêta au refuge pour prendre un peu de repos et profiter du soleil et du calme légendaire qu’offre la Combe Madame. Les cinq autres continuèrent sur des pentes bien plus raides pour muscler les cuisses et en dévers pour travailler la souplesse des chevilles des raquettistes !
Trois bonnes heures et demie après notre départ, nous arrivâmes à la pointe de langue du Glacier de la Combe Madame, où une nouvelle scission allait se produire dans le groupe ! Afin de mieux quadriller la vallée, Rosario et Francine partirent faire le Rocher Blanc, alors que Daniel, Maylis et Pierre bifurquèrent vers le Col de la Combe Madame. Le dernier mur vers le col fut des plus longs à gravir pour ces derniers … Le manque d’air en altitude et la toux de certains n’ont en rien aidé la traditionnelle progression en zigzag sur versant abrupt. Heureusement, les promesses d’une vue unique et d’une descente prochaine de ce mur dans 30 cm de poudreuse nous donnèrent le coup de pouce pour atteindre cette côte 2641, après plus de 5h d’effort.
Quelle vue au col ! Chartreuse et Jura au nord, Oisans et Écrins au sud, arêtes rocheuses de part et d’autre du col, soleil au zénith … le cocktail enivrant du montagnard ! Peut-être touchions-nous du doigt le fameux « bonheur des purs » que Samivel posa si bien en aquarelle. Mais la perspective de longue descente ne nous autorisa pas à rester plus longtemps adossés aux chauds rochers du col. Il nous fallut presque deux heures trente pour regagner la voiture et faire fi, pour les raquettistes, de quelques ampoules bien placées, tribut qu’il faut trop souvent payer lorsque l’on quitte le monde des rêves pour regagner la terre.
Participants à la randonnée : Isabelle, Maylis, Francine, Rosario, Daniel, Pierre.

Les premiers kilomètres en forêt se firent lentement, sur des pentes parfois raides et sur une neige dégradée, la dernière chute datant de plus d’une semaine. Autour de nous, les rayons du soleil caressaient les plus hautes montagnes comme pour nous inciter à gagner de l’altitude pour profiter du paysage. Il fallut attendre un peu avant le Refuge de la Combe Madame pour nous extraire des épicéas et trouver une neige plus agréable, sculptée par les nombreuses traces de descente des skieurs de randonnée. Isabelle s’arrêta au refuge pour prendre un peu de repos et profiter du soleil et du calme légendaire qu’offre la Combe Madame. Les cinq autres continuèrent sur des pentes bien plus raides pour muscler les cuisses et en dévers pour travailler la souplesse des chevilles des raquettistes !
Trois bonnes heures et demie après notre départ, nous arrivâmes à la pointe de langue du Glacier de la Combe Madame, où une nouvelle scission allait se produire dans le groupe ! Afin de mieux quadriller la vallée, Rosario et Francine partirent faire le Rocher Blanc, alors que Daniel, Maylis et Pierre bifurquèrent vers le Col de la Combe Madame. Le dernier mur vers le col fut des plus longs à gravir pour ces derniers … Le manque d’air en altitude et la toux de certains n’ont en rien aidé la traditionnelle progression en zigzag sur versant abrupt. Heureusement, les promesses d’une vue unique et d’une descente prochaine de ce mur dans 30 cm de poudreuse nous donnèrent le coup de pouce pour atteindre cette côte 2641, après plus de 5h d’effort.
Quelle vue au col ! Chartreuse et Jura au nord, Oisans et Écrins au sud, arêtes rocheuses de part et d’autre du col, soleil au zénith … le cocktail enivrant du montagnard ! Peut-être touchions-nous du doigt le fameux « bonheur des purs » que Samivel posa si bien en aquarelle. Mais la perspective de longue descente ne nous autorisa pas à rester plus longtemps adossés aux chauds rochers du col. Il nous fallut presque deux heures trente pour regagner la voiture et faire fi, pour les raquettistes, de quelques ampoules bien placées, tribut qu’il faut trop souvent payer lorsque l’on quitte le monde des rêves pour regagner la terre.
Participants à la randonnée : Isabelle, Maylis, Francine, Rosario, Daniel, Pierre.
| Geneviève Dupuis | Beaux sourires et superbes panoramas : comme si on y était ! Félicitations pour ce bel article ! Geneviève |
Modifié par Geneviève Dupuis le 20 fév. 2015 à 15:18 GMT, publié par Daniel Dupuis le 20 fév. 2015 à 10:46 GMT, posté par Pierre Mérian le 20 fév. 2015 à 10:06 GMT, (populaire)